Une nouvelle ère pour l’énergie lors de la conférence COP28

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Dans le contexte de la métropole des Émirats arabes unis, un chapitre essentiel s’est ouvert dans le discours sur le climat mondial. Le sommet international sur le climat, connu sous le nom de COP28, s’est réuni, rassemblant des représentants de diverses nations dans le but commun d’ouvrir la voie à un avenir plus durable. Lors de cette importante réunion, un moment historique s’est produit : le président du sommet, le sultan al-Jaber, a publié une déclaration d’intention qui signalait un changement potentiel dans l’approche de la production et de la consommation d’énergie à travers le monde. Provenant d’une personnalité profondément liée à une nation synonyme de richesse pétrolière, cette déclaration a souligné l’ampleur de l’engagement à tracer une nouvelle voie dans la lutte contre le changement climatique.

Le forum a été soumis à une ovation collective lors de l’assemblée

Lors de l’assemblée de la COP28, le forum a été collectivement ovationné, attestant d’un tournant historique vers un avenir caractérisé par des innovations propres et à faible teneur en carbone pour la satisfaction de l’insatiable soif d’énergie de notre monde. Pour la première fois dans l’histoire, le sommet de la COP est parvenu à un consensus sur l’abandon des combustibles fossiles, autrefois indomptables. Pourtant, la formulation de cet accord capital ne décrète pas l’arrêt pur et simple de la consommation de combustibles fossiles.

À travers cette retenue, une dissonance persistante s’est manifestée parmi les nations présentes, révélant la chorégraphie complexe de la négociation internationale. Selon le texte, l’année 2024 risque d’être l’année la plus chaude jamais enregistrée, nécessitant la prise de mesures pour limiter l’augmentation de la température mondiale à plus de 1,4 degré Celsius par rapport aux valeurs de référence fixées par nos prédécesseurs.

Un effort global en cours

Manish Bapna, le président-directeur général a exprimé l’esprit de l’accord dans les termes suivants : « Il s’agit d’un message qui annonce un changement définitif des énergies polluantes et ouvre la voie à un développement plus équitable des énergies propres ». Les spécialistes d’Ember, un institut de recherche sur le changement climatique, ont résumé le contenu de l’accord en reconnaissant que les dirigeants du monde entier reconnaissaient pour la première fois l’ampleur de l’effort à fournir au cours de cette décennie décisive.

L’augmentation de la production d’énergie propre comme objectif

Pour inaugurer la nouvelle ère de l’énergie propre, une augmentation sans précédent des ressources renouvelables et un redoublement des améliorations en matière d’efficacité sont essentiels, de même que l’utilisation de produits alternatifs pour dépolluer comme l’explique IMEP CNRS. Cependant, toutes les parties souveraines en présence n’ont pas accepté l’accord avec enthousiasme. Selon certains, l’accord devrait être formulé de manière plus énergique, notamment sous la forme d’une « élimination progressive » des combustibles fossiles, une position qui s’est heurtée à la résistance des membres de l’OPEP.

La décision en faveur de l’organisation du sommet aux Émirats Arabes Unis, membre éminent de l’OPEP et athénée du pétrole, a été accueillie avec scepticisme ; les critiques se sont penchées sur le conflit potentiel lié au double rôle de Sultan al-Jaber en tant que président du sommet et PDG de la compagnie ADNOC.

Malgré les critiques, la position du secteur pétrolier dans la marche inexorable vers un avenir post-carbone est maintenue

Brianna Fruean, qui représente la nation insulaire du Pacifique Samoa s’est inquiétée du manque de « progrès progressifs » observés lors de la COP28, loin du « changement exponentiel » souhaité par les États qui se situent au bout de la lorgnette du changement climatique. L’Alliance des petits États insulaires, représentée par la députée, a évoqué leur invisibilité dans les moments critiques de la prise de décision, alors que paradoxalement ils sont à l’avant-garde de l’impact sur le climat.

Dans un passage important de l’accord, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre leur maximum entre 2020 et 2025. Cependant, une mise en garde a suivi : tous les pays ne verraient pas leurs émissions culminer dans ce délai, ce qui laisse supposer des progrès inégaux à travers le monde. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a ajouté sa voix à ce concert compliqué, reconnaissant la résistance à l’appel explicite en faveur d’une élimination progressive des combustibles fossiles.

Les lobby et la COP

Les courants sous-jacents du récit révèlent l’influence omniprésente de l’industrie pétrolière et des secteurs énergétiques connexes dans le contexte plus large de la politique et de l’action en matière de climat. Malgré les accords internationaux, tels que la COP28, les intérêts bien ancrés et les considérations économiques associés aux sources d’énergie traditionnelles ne peuvent être négligés. Il s’agit avant tout du maintien d’un équilibre entre les impératifs environnementaux immédiats et les réalités socio-économiques de la production et de la consommation d’énergie, ainsi que des subtilités de la politique internationale et du développement économique.

Conclusion

Les déclarations du sommet de la COP28, qui se sont répercutées, ont mis en lumière le défi à multiples facettes que représente l’alignement d’une multitude de politiques nationales, d’impératifs économiques et d’urgences environnementales. L’accord de la COP28 constitue un phare, projetant sa lumière vers un avenir moins dépendant des énergies fossibles. En plus du potentiel de transformation annoncé, il rappelle le chemin ardu qui reste à parcourir et que la communauté mondiale doit emprunter avec une détermination inébranlable et une action harmonisée.

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